Aujourd'hui, jeudi 10 septembre, s'est tenu un temps d'échange entre les syndicats et Monsieur l'Inspecteur d'Académie autour de cette rentrée 2020 si particulière.
Constat est fait qu’actuellement le taux d’incidence est de 48,3% dans le Doubs et que le seuil d’alerte est de 50%.
Plusieurs problématiques sont soulevées, notamment concernant le port du masque :
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dans le 2nd degré, attroupements aux arrêts de bus des élèves sans port de masque. L’Inspecteur d’Académie fait une demande au Préfet pour délimiter un périmètre aux alentours des établissements.
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Problématique des masques en tissus (qualité relative, nombre insuffisant donné aux enseignants). Il est envisagé un retour aux masques chirurgicaux mais les commandes en cours sont insuffisantes.
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Des masques transparents seront prévus pour les professeurs qui enseignent à des élèves sourds/malentendants. Pas d’information à ce jour sur l’équipement des enseignants de maternelle.
Monsieur l’Inspecteur d’Académie propose dans certains cas de figure la mise à disposition d’un micro et une enceinte.
Les masques pour les personnels vulnérables sont disponibles sur demande.
Concernant les réunions :
– Elles sont autorisées dans le strict respect du protocole sanitaire (port du masque, gel hydro-alcoolique et distance entre les personnes).
Annonce gouvernementale du 9 septembre 2020 :
– Retour aux autorisations d’absence pour les parents contraints de devoir garder leur(s) enfant(s) de -16 ans (si fermeture de classe, d’école ou en étant identifié comme cas contact). Un seul des parents concerné et nécessité d’un justificatif.
– ASA pour les enseignants à nouveau autorisée (AESH ET AED même traitement)
Problématique des remplacements :
– L’allongement des délais des résultats tests COVID posent problèmes pour les absences.
Réflexion générale sur le sujet :
– Suggestion : les communes prendraient le relai en cas d’absence des enseignements(dispositif 2S2C). L’inspecteur d’Académie a un avis partagé sur le sujet. Ce dispositif nécessite un plan pédagogie construit et ne doit pas devenir une garderie d’appoint.
De plus, le temps scolaire relève de l’Éducation Nationale et les activités hors temps scolaire de la municipalité.
Autre réflexion, sur la communication avec les parents :
– La ville de Besançon souhaite une communication conjointe avec l’Éducation Nationale ( situation de l’École Fourrier où 2 cas confirmés pendant le temps de midi à la cantine). L’Inspecteur d’Académie accepte cette lettre adressée aux parents mais dans l’avenir il faudra différencier les communications.
Une adresse mail générique sera mise en place pour signaler tous les cas positifs (ce.covid19.dsden25@besancon.fr). Un courrier sera envoyé prochainement aux directeurs.
Autres problèmes signalés :
– Qui prend en charge le travail pour les élèves restés à la maison si l’enseignant est en classe ?
– Les pratiques en classe (sport, chorale, rencontres USEP) sont autorisées dans le respect du protocole sanitaire. Les sorties avec nuitées sont autorisées avec comme conseil de décaler si possible durant le printemps (en espérant que la situation sanitaire soit plus sereine).
– Manque de matériel informatique pour les collègues , pas de moyen de prêt pour le moment mais étude pour achat de matériel pour dépanner quelques personnes.
– Primes COVID : problèmes recensés par les collègues et réajustements en cours selon les informations transmises par les IEN.
En résumé, les difficultés rencontrées pendant le confinement restent les mêmes à l’heure actuelle.
Contractuels :
– 33 ETP restent à combler.
Une 1ère vague de recrutement de contractuels a permis de nommer 23 personnes pour 18.33 ETP ; une 2ème vague de recrutement est en cours (9 propositions de contrat pour 9 ETP).
A noter, les compléments M2 ne peuvent être complétés par des contractuels et ce sont des titulaires remplaçants qui les complèteront. Les contractuels seront accompagnés par les équipes de circonscription avec 4 visites par an à la suite desquelles un compte rendu sera adressé à l’IEN ainsi qu’au concerné.
Rupture conventionnelle :
– Budget prévu mais au vu du manque de personnel dans le département, toutes les situations sont refusées.