Réforme du lycée : le Sgen-CFDT mobilisé

Les risques d'un accident industriel et pédagogique majeur ne sont pas à exclure, il faut pour l'éviter obtenir un report - a minima de l'année de première - pour traiter les incohérences majeures d'une réforme bâclée.

La fédération des Sgen-CFDT n’a pas signé le texte rédigé par une intersyndicale nationale (qui appelle à la grève le 24 janvier) à laquelle 3 syndicats dont le Sgen-CFDT n’étaient pas conviés. Le texte comporte des revendications sur le budget et le pouvoir d’achat qui sont aussi les nôtres. Mais il ajoute des revendications que nous ne partageons pas comme le retrait de la loi ORE, le retrait pur et simple des réformes du bac et du lycée par exemple (alors que nous demandons le report pour renégocier ). Enfin, la proposition d’appeler à une grève et manifestation avec les lycéens ne correspond pas non plus à la ligne que nous avions adoptée en décembre dernier (lire ici ). Le Se-UNSA a fait le même choix.

Toutefois, afin de permettre toute forme de mobilisation, la fédération des Sgen-CFDT a déposé un préavis de grève qui concerne tous les personnels pour toute la période allant du 21 janvier au 28 février 2019 . Ainsi tous les militants, adhérents et sympathisants du Sgen-CFDT qui travaillent dans les lycées sont appelés à se mobiliser pour démontrer que la réforme des lycées et du baccalauréat va poser de multiples problèmes qui ne feront qu’aggraver une situation déjà problématique pour les élèves comme pour les personnels (Pour en savoir plus : https://www.sgen-cfdt.fr/actu/une-reforme-du-lycee-general-et-technologique-au-bord-de-laccident-industriel/ )

Le Sgen-CFDT invite tous les élus en Conseil d’Administration, correspondants d’établissement, représentants siégeant dans les conseils pédagogiques :
* à préparer des motions et des voeux dans les CA et dans les conseils pédagogiques pour contester le bien fondé de cette réforme ;
* à obtenir que la réforme ne supprime aucun poste ;
* à organiser ou à participer à des heures d’information syndicale pour débattre des formes d’action à mener au plan local contre cette réforme et obtenir a minima le report de la mise en place de l’année de première à la rentrée 2020.

Le Sgen-CFDT de Franche-Comté reste à vos côtés et agira dans le sens de ces revendications dans les instances académiques comme le Comité technique. Enfin, le syndicat appelle à signer la pétition en ligne (locale) suivante https://www.unepetition.fr/reformesblanquerdegatsirremediables