Compte rendu GT organisation examen le 16 décembre 2019

Groupe de travail consacré à l'organisation de la première session des E3C en lycée.

Inscription des élèves :

  • Les scanners ont déjà été livrés l’an dernier dans les établissements scolaires. Ils ont été livrés cette année pour l’enseignement agricole. Il faut faire des mises à jour en ce moment. Si nécessaire il faut contacter la DSI. Il faut faire des tests de débit en ce moment.
  • L’inscription des élèves étaient à faire jusqu’au 13 décembre sur l’application Cyclade. Elle a été fermée lundi 16 décembre au matin. L’inscription s’est faite à partir d’un import de la BE mais il fallait faire des corrections manuelles ensuite. 5% de modifications, essentiellement sur les langues.
  • La deuxième phase d’inscription sera à faire à la suite des conseils du deuxième trimestre.
  • Pour les aménagements des passations des élèves, la DEC a reçu à ce jours environ 150 dossiers, 500 dossiers sont attendus. La procédure a été modifiée cette année. Elle demande un contrôle de concordance entre trois documents. La DEC demande parfois un avis à un médecin pour prendre la décision d’accorder un aménagement. Globalement, les aménagements accordés doivent être les même qu’au DNB et pendant l’année scolaire. Attention les 1/3 temps sont maintenant distingués en 4 tiers temps différents (préparation d’un oral, passation à l’oral, passation écrit et ???). Attention les nouveaux documents font un « catalogue » et les familles demandent un peu trop des conditions « très individuelles » pour leur enfant. Pour les compréhensions de langue, il faut modifier les temps entre les écoutes pour les élèves qui ont un tiers temps (donc une salle à part), si l’élève a droit à des écoutes supplémentaires, cela sera précisé.
  • Un Proviseur fait remarquer que toutes ces contraintes nous éloignent beaucoup de l’esprit de passation sans déranger le déroulement des cours.

Choix des sujets :

  • L’habilitation des enseignements se fait par les chefs d’établissements. Le choix des personnes habilitées aussi (ou si possible un vraie choix « d’établissement »). Le temps de saisie des habilitations est très long. Les proviseurs doivent saisir : nom, prénom, adresse e-mail académique, … sans pouvoir vraiment vérifier vos saisies et sans liste récapitulative. Certains chefs avaient fait le choix d’habiliter que les coordinateurs mais ils se sont rendus compte que cela ne suffisait pas. Cela donnait trop de responsabilités et travail pour une seule personne. Les chefs signalent l’aberration de cette nouvelle saisie alors que des bases contiennent déjà toutes ces informations. Les chefs peuvent habiliter qui ils souhaitent. Il n’y a pas de politique académique et Mr Patout ne souhaite surtout pas en mettre en place sur ce point. Cela doit être fidèle aux habitudes de travail des établissements. La BNS sera accessible au public l’année scolaire prochaine.
  • Les inspecteurs n’ont pas envoyé de préconisations pour le choix des sujets. Une lettre académique envoyée par les inspecteurs donne les attentes globales de correction. Un temps d’échange avec les inspecteurs est prévu en janvier. Il y aura un professeur par discipline et par établissement. Les enseignants devront restituer la réunion à leurs collègues, mais il n’y a pas de temps de restitution spécifique de prévu à cet effet.
  • Les inspecteurs demandent deux temps de concertations. Un premier temps pour le choix du sujet et l’élaboration d’un barème détaillé. Un deuxième temps après la correction de quelques copies pour harmoniser de nouveau le barème et la correction.
  • La banque de sujet ne doit pas être utilisée pour des entraînements avant l’épreuve d’E3C.
  • Un chef souligne qu’au vue de toutes ces contraintes d’organisation, c’est plus un examen, qu’un contrôle continu.
  • L’inspection générale a assuré à nos inspecteurs qu’il y aurait plus de sujets dans la BNS prochainement (Quand ?).
  • Le blocage des sujets trop choisis, ce sera effectif qu’à la fin de l’année scolaire, donc pas d’inquiétude à ce sujet pour cette session.
  • Il est signalé que les bandes audio des sujets de compréhension orale ne respectent pas toujours les formats demandés et ne sont pas toujours très audibles.
  • En histoire-géographie, une collègue souligne le petit nombre de sujets, des documents peu exploitables, parfois difficiles à visualiser en noir et blanc et des problématiques de sources. La collègue signale que sur les 3 thèmes,  2 seulement ont été abordés. De plus, elle souligne que les textes pourraient être assez durs à lire pour des élèves dyslexiques.
  • Parmi les 3 sujets choisis, ils peuvent bien sur avoir de fortes similarités.
  • Réunion avec les inspecteurs : 17 janvier HG et langue, pour les maths ?

 

Organisation de l’épreuve :

  • Il faut utiliser 3 applications : Cyclade, Centaurin et Imagin. On peut exporter des bases de chaque application. Cela devrait permettre de distribuer des copies de manière plus automatisée (élève et prof saisis pour permettre croisement). Les chefs peuvent faire un dossier abitop à la DSI s’ils rencontrent des problèmes.
  • Cyclade permet d’attribuer à chaque élève une date, salle, heure pour son examen.
  • Un chef d’établissement dit avoir fait entre 300 à 700 clics pour modifier les bases…. Les passages entre les applications ne semblent pas très bien fonctionner. Le personnel administratif n’a pourtant pas augmenté. Il faut que les chefs vérifient bien les saisies pour être sûr que les collègues ne récupèrent pas de copie de leur élève.

 

Correction des copies :

  • Il a été demandé s’il y avait un maximum de copies par professeur correcteur et une rémunération pour la correction. Nous n’avons pas franchement eu de réponse. Il nous a été rappelé que plus il y avait de professeurs mobilisables pour les corrections, moins la charge de copie serait lourde.
  • Dans l’académie, il a été décidé qu’en priorité les copies seraient corrigées par des professeurs de premières titulaires. Les stagiaires sont autorisés à corriger. Pour les contractuels, il faudra un avis du corps d’inspection.
  • Les copies seront corrigées en priorité sur l’établissement mais il y a possibilité de faire appel à des professeurs extérieurs pour les matières « orphelines ».
  • La DEC a demandé au chef d’établissement de faire remonter leur vivier de correcteurs afin de constituer un document d’aide pour les chefs qui doivent convoquer les correcteurs eux mêmes. Pour l’instant la moitié des chefs ont fait remonter les effectifs des élèves par groupe et des correcteurs potentiels.
  • Le chef du lycée Condorcet signale qu’il a calculé qu’il aurait environ 4900 productions d’élèves à numériser. Il demande avec quel moyen humain il devra effectuer cette tâche. Il rappelle que pour le Baccalauréat, il y a un secrétariat d’examen constitué en partie d’enseignants qui se charge d’une partie de la gestion des copies. Est-ce-que la tâche sera uniquement effectuée par du personnel administratif ? Des personnels AED ?
  • Un collègue enseignant souligne que demander de corriger des copies au stagiaire peut être une charge lourde au vue de la charge de travail demandée par l’INSPE. On risque de les mettre en difficultés. Surtout pour la deuxième session où ils auront leur mémoire à rendre. Mme Girod du rectorat nous interpelle en disant que certains stagiaires ont peut-être envie de corriger. Elle termine en disant qu’elle fera une note pour soulever la problématique de charge de travail pour les stagiaires. Le choix restera aux chefs de donner ou pas des copies aux stagiaires.
  • Avec les correcteurs dispatchés sur les établissements, il sera possible qu’un enseignant se retrouve à corriger des copies avec plusieurs sujets différents. Il se pose aussi la question des réunions après la correction de quelques copies pour harmoniser une première fois le barème. Harmonisation inter-établissements ?
  • On nous demande d’échanger avec les professeurs responsables des élèves sur les établissements pour affiner le barème et les attentes. Mais comment faire concrètement ? Les inspecteurs précisent donc que le barème détaillé doit être fait par l’équipe qui choisit le sujet pour le mettre à disposition des correcteurs.
  • Un chef demande quelles sont les préconisations en terme de banalisation de ½ journée pour des discutions, choix de sujets, barèmes, harmonisation, correction…. Pour cette année ? Pour les années à venir? La secrétaire générale avait dit à une précédente réunion avec les chefs qu’il n’y aurait pas de ½ journée banalisée pour se concerter, pour corriger ou le mercredi après-midi !
  • L’inspecteur d’histoire-géographie redit de nouveau qu’il faut des temps de concertations pour le choix des sujets et l’élaboration des barèmes détaillés. Ce temps de concertation est obligatoire. Après la correction de quelques copies, la concertation est fortement conseillée dans un intérêt pédagogique.
  • Le rectorat rappelle qu’il est possible de poser des questions sur le barème ou la correction des copies directement sur l’application Centaurin.
  • Il y aura une formation d’une demi-journée pour l’utilisation du logiciel Centaurin pour corriger les copies. 2/3 enseignants par établissement iront à cette formation. (16 janvier à Lons, 20 janvier à Besançon, 21 janvier à Valentigney). Ces personnes seront des ressources pour les autres collègues.
  • Les annotations sur les copies seront visibles par les élèves (choix du chef d’établissement de les laisser visibles ou non).

 

Calculatrice :

Les consignes vont être exactement les mêmes pour tous les candidats de l’académie. Une note a été rédigée et va être donnée à chaque candidat. Les candidats devront avoir une calculatrice dont le mode examen n’est pas encore activé en rentrant dans la salle d’examen. Les candidats devront l’activer lorsque le surveillant le demandera. Si la calculatrice est déjà en mode examen, le candidat ne pourra pas l’utiliser. Il sera juste vérifié si la diode clignote bien. Une calculatrice de collège (sans mémoire) sera aussi autorisée.

Remarques :

  • Un assistant d’éducation n’a pas pour mission de surveiller des examens.
  • Un enseignant qui surveille une épreuve en dehors de ses heures de cours n’aura pas de rémunération supplémentaire de prévue.