Déclaration liminaire à la FPMA 19 et 20 juin 2018

Les missions de nos CAPA, comme de toutes les CAP de la Fonction Publique, sont remises en cause. Concernant le paritarisme, ce qui compte pour le Sgen-CFDT, c’est ...

la capacité des élu·e·s à s’engager dans les instances et à assumer publiquement des positions. Pour améliorer les conditions de travail des personnels , et ainsi la qualité du service public, un travail en bonne intelligence des services du rectorat et des commissaires paritaires est essentiel et ressort du dialogue social tel que la CFDT l’entend. Il serait inacceptable que les CAP ne soient plus compétentes en matière disciplinaire, de mobilité, de promotion de grade, ou encore d’avancement d’échelon.

C’est pourquoi nous refusons :

  • d’une part, de laisser penser que le système actuel des CAP serait satisfaisant au point de ne pas être perfectible, en terme de composition, de charge de travail, de lisibilité pour les collègues et surtout en terme de dialogue social,
  • d’autre part, de voir affaiblir par le gouvernement une action syndicale utile pour les

personnels.

En revanche, les discussions engagées ont le mérite de mettre sur la table des sujets importants, notamment la composition par corps, et non par grade, des CAP. Ce serait une simplification pour tout le monde, et mettrait fin au format restreint où seul·e·s les élu·e·s des grades supérieurs peuvent siéger.

 

La Formation Paritaire Mixte Académique se réunit aujourd’hui pour examiner les demandes de mutations des collègues exerçant leur droit à la mobilité géographique. La tenue d’une commission examinant l’ensemble des demandes est garante du respect des droits et de l’égalité de traitement de chacun. Cette FPMA prouvera encore une fois que le travail des commissaires paritaires est essentiel en complément de celui des services pour améliorer les résultats de mutation.

Nous saluons d’ailleurs le travail des services du rectorat qui nous ont permis de travailler dans de bonnes conditions cette année, et ce malgré une actualité chargée.

 

Le Sgen-CFDT regrette qu’en raison d’un nombre insuffisant de personnels titulaires dans notre académie, de trop nombreuses ZR soient bloquées et de trop nombreux postes restent vacants, ce qui va accentuer la réduction des ressources humaines en remplacement.

Le recrutement de contractuels que nécessite cette situation est-il bien possible ? Trop de collègues ne sont plus remplacés dans certaines matières, ce qui nous inquiète sur l’encadrement pédagogique que nous devons à nos élèves. De plus, un accompagnement et une formation de ces collègues devient un besoin criant si nous souhaitons que ces collègues assurent un service de qualité et exercent dans de bonnes conditions.