Ordre du jour : Liste d'aptitude pour l'accès au corps des professeurs certifiés, congés de formation professionnelle, informations sur les stagiaires (renouvellement, titularisation et refus).
La présidence de la CAPA est assurée par le DRH du rectorat.
Le secrétariat de séance est assuré par le Rectorat.
1 – Déclarations préalables
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du Snes-FSU : Le Snes-FSU souligne la difficulté à obtenir le congé de formation professionnelle dû au trop faible quota retenu. Il relève également le nombre trop important de stagiaires ajournés ou recalés en Anglais et en Mathématiques et remet en cause la sévérité trop grande de la hiérarchie et notamment des IPR face aux stagiaires.
Le Snes-FSU insiste sur le fait que le CFP est un droit pour chaque fonctionnaire et que la difficulté d’obtenir un congé de formation prive, chaque année, de nombreux fonctionnaires de ce droit.
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de l’UNSA : L’UNSA s’interroge sur le congé de formation professionnelle à savoir s’il est vraiment un outil de formation dans la mesure où la très grande majorité des demandes le sont pour la préparation au concours de l’Agrégation, alors que des disciplines comme la Technologie ou la Documentation ne peuvent prétendre à ce concours qui n’existe pas dans leur discipline.
2 – Liste d’aptitude pour l’accès au corps des professeurs certifiés
100% des demandes (soit 4) venant du corps des Professeurs des Écoles sont satisfaites.
100% des demandes (soit 2) venant du corps des PLP sont satisfaites.
3 – Congé de formation professionnelle
115 mois sont à distribuer cette année pour 198 demandes. Ont obtenu satisfaction les 14 premières demandes. Toutes font état de demandes depuis au moins 8 années consécutives. A noter qu’une demande entrant dans le quota a été annulée à la demande de l’intéressée qui sera en mission spécifique l’an prochain. La collègue concernée pourra renouveler sa demande l’an prochain sans perdre le bénéfice des demandes antérieures, c’est-à-dire en restant à sa 8ème demande consécutive.
Il est important ici de rappeler que pour le corps des Certifiés, c’est le nombre de demandes qui prime et surtout le fait qu’elles soient consécutives sans rater une année, auquel cas on repart à zéro. Autrement dit, pour la préparation d’un concours tel que l’Agrégation le mieux est d’anticiper longtemps à l’avance l’idée du congé de formation, afin de l’obtenir sans trop de délai.
Est alors soulevée la question des enseignants qui demandent un congé de formation pour une autre raison que la préparation à l’Agrégation et ne se voient pas satisfaits alors qu’ils n’ont peut-être pas le temps d’attendre la délivrance du congé. Le Rectorat conseille dans ce cas de se tourner vers des organismes comme le CNED ou le PAF ; mais cette réponse n’est pas forcement en adéquation avec la préparation souhaitée ni ses modalités.
Parfois aussi certains enseignants voient dans ce congé l’occasion d’une reconversion, parce qu’il n’y a pas de réponse adéquate de la part de la cellule professionnelle du Rectorat. Le Rectorat indique que la VAE doit être saisie dans le cas d’une reconversion et souligne que les référents RH récemment arrivés à l’Éducation Nationale seront directement au contact des enseignants pour les demandes de reconversion.
4 – Bilan de titularisation des stagiaires à la rentrée scolaire 2018
1 titularisation d’un professeur contractuel handicapé
17 stagiaires sont en renouvellement
9 stagiaires sont en prolongation
4 stagiaires font l’objet d’un refus définitif
Cas d’un Maitre-auxiliaire titularisé sur CDI, mais licencié à l’issue de deux années de stagiaires, et réintégré comme Maitre-auxiliaire. Ce type de cas ne risque-t-il pas de se généraliser avec le recrutement massif des contractuels qui se profile ? Le Rectorat répond que les contractuels font l’objet d’un suivi rigoureux.
Cas des stagiaires en renouvellement (ajournés) : il semble y avoir un problème dans les disciplines Anglais (6 cas) et Mathématiques (5 cas ) où des stagiaires ont eu la mauvaise surprise de se voir ajournés alors que leurs IPR ne les avaient pas accompagnés dans cette décision. Le Rectorat répond qu’il convient à la hiérarchie de notifier les faits aux moments importuns, et que dans tous les cas la bienveillance doit être de mise.
Il est rappelé que la mise en place du dispositif « Astuce ESPE » permet au stagiaire de prendre connaissance régulièrement des regards croisés des intervenants sur son cas (hiérarchie, tuteur, IPR) afin de réussir au mieux son année de formation. Ce suivi se déroule en deux phases, à savoir, phase 1 jusqu’en décembre : le stagiaire s’auto-évalue et prend connaissance des avis des tuteur / chef d’établissement / IPR. Phase 2 jusqu’en juin : évaluation et communication continue avec le tuteur avant inspection et titularisation.
Les syndicats reconnaissent l’intérêt de ce suivi, mais soulignent que c’est au lendemain de l’inspection que la mauvaise surprise a eu lieu, sans aucun avertissement préalable. Le Snes interpelle sur le fait que les IPR ont mis en cause un niveau insuffisant des connaissances de la discipline, et plus particulièrement concernant l’approche didactique pour les stagiaires en lycée alors que la réforme est en cours.
Catherine Chavy, Lucie Patthey et Alexis Mura.