Rattrapage de grille indiciaire pour les Maîtres Auxiliaires

L’avancement des MA est tellement lent que les contractuels recrutés après eux gagnent bien plus qu’eux...

Les Maîtres et Maîtresses auxiliaires ont été oublié.es lors de la constitution des grilles indiciaires pour les contractuels embauchés après eux.

Les Maîtres Auxiliaires (MA) sont des contractuels garantis d’emploi dont le statut date de 1961. Ils ont complètement été oubliés lors de la constitution des grilles indiciaires pour les contractuels, il y a quelques années.

En 2020, nous avions déjà interpelé le Rectorat au CTA sur ce sujet, mais le confinement avait stoppé nos demandes.

Le traitement qui est fait des MA heurte notre sens de la justice sociale.

En effet, actuellement, et malgré leur ancienneté, des contractuels ayant été embauchés après eux, à condition de diplôme équivalente, sont rémunérés à des indices supérieurs. Autre souci, leur grille indiciaire s’arrête à un indice très nettement inférieur à celui des contractuels.

En effet, la grille des MA part de l’indice 321 jusqu’à l’indice 447, et il faut 20 ans pour la parcourir. Celle des contractuels va de l’indice 321 à 620.

Ce qui fait une différence, en fin de carrière, de près de 650 € par mois !!!

Pour comparer, en 21 ans passés dans le corps des MA, on est à l’indice 447, alors qu’en étant contractuel, on serait déjà à l’indice 523. En 12 ans de carrière de contractuel, on atteint l’indice 453, ce qui permet de dépasser tous les MA quelque soit leur ancienneté. Il y a là une inégalité de fait !

Comment agir ?

En coordonnant nos efforts.

Le Sgen-CFDT va demander au rectorat de faire un nouveau cadre de gestion qui permettrait d’intégrer les MA dans la grille actuelle des contractuels, avec rattrapage des échelons.

Si vous êtes MA, nous vous proposons d’agir aussi en téléchargeant le modèle de courrier ci-dessous (en cliquant sur l’image), demandant la révision de votre situation et de l’envoyer d’ici le 15 novembre. Mettez-nous en copie de votre demande, pour que nous puissions dire au Rectorat qu’il y a bien une attente de la part des Maîtres et Maîtresses auxiliaires.