La CFDT en Action pour défendre le service public

Le 20 mars, la CFDT se mobilise en interpellant en Franche-Comté les élus parlementaires et les représentants de l’État que sont les préfets. C’est la parole des agents que la CFDT a choisi de porter au travers de l’enquête « Parlons  travail"

grève service public

Au moment où le gouvernement engage une vaste concertation sur l’évolution de l’action publique, les agents et leurs représentants ont des choses à dire. Pour leur donner la parole et les écouter, les équipes de militants vont à leur rencontre sur les territoires de la Franche-Comté.

Et c’est aussi en remettant le livre « L’Autre trésor public : paroles d’agents sur leur travail » aux parlementaires et aux préfets que nous ferons partager ces paroles.

Depuis l’annonce de l’ouverture d’une concertation de plusieurs mois avec les organisations syndicales représentatives dans la Fonction publique, la CFDT ne manque donc pas une occasion de rappeler :

 

  • Son exigence d’un rendez-vous salarial au printemps. Le gel du point d’indice, la remise en cause de PPCR, le rétablissement du jour de carence et la non compensation de la hausse de la CSG l’impose.
  • Son attachement au statut : les emplois publics permanents doivent être occupés par des fonctionnaires. Le recours aux contractuels existe déjà et représente un agent sur cinq. Pour la CFDT, c’est la situation des contractuels qui doit être améliorée.
  • Son opposition à une approche uniquement budgétaire de la Fonction publique qui réduit l’ambition du chantier AP 2022 à la seule suppression de 120 000 postes. La vraie question c’est quel service public nous voulons et avec quels moyens ?
  • Son attachement à un service public de qualité, garant de la cohésion sociale et accessible à tous les usagers.
  • Son opposition à des mesures qui mettraient en cause la structure des rémunérations en la déséquilibrant par une augmentation de la part individuelle alors même que le protocole PPCR signé par la CFDT a pour objet d’en réduire la proportion.
  • Son attente forte d’un dialogue social approfondi avec les représentants des usagers et des agents.
  • Sur le dialogue social, la CFDT revendiquera des moyens pour un dialogue social de proximité encadré et amélioré, et s’opposera à toute idée de suppression d’une instance dédiée aux conditions de travail ainsi qu’à la suppression des CAP et de CHS.